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ANASTASIA WATTEL : "L'ÉMOTION QUE PROCURENT LES COURSES VALENT TOUS LES EFFORTS DU MONDE ! "

Jour de Galop 12.12.2018 /


Ils sont jeunes, enthousiastes, ambitieux. Eux, ce sont de jeunes entraîneurs qui, pour la plupart, se sont installés cette année. Nous commençons aujourd’hui un tour d’horizon de ces professionnels qui croient en l’avenir des courses.

Installée entraîneur depuis le mois de février à Deauville, Anastasia Wattel, fille de l’entraîneur deauvillais Stéphane Wattel, a déjà remporté plusieurs courses.

Jour de Galop. – Quel a été votre parcours avant de vous être installée ?

Anastasia Wattel. – J’ai toujours voulu être entraîneur mais mes parents étaient contre. Alors j’ai fait des études de marketing dans une école à Paris, où j’ai été diplômée d’un master. Après cela j’ai effectué un stage au haras du Quesnay, puis j’ai travaillé avec Freddy Head avant d’avoir de petites expériences à l’étranger. Revenue en France, j’ai travaillé avec David Smaga, qui m’a tout appris. Cela a été mon expérience la plus longue. J’ai ensuite passé l’examen pour obtenir ma licence d’entraîneur, et suite à l’obtention du diplôme, j’ai été l’assistante de mon père pendant un an avant de me lancer.

Où êtes-vous située ?

Mon écurie est située à côté de celle de mon père, à Deauville. Pour le moment j’ai neuf chevaux, dont deux yearlings et deux 2ans qui vont débuter cet hiver. Le reste a déjà couru. L’écurie s’agrandit, et j’aimerais bien avoir une quinzaine de chevaux. Aujourd’hui, j’ai cinq propriétaires différents. Mes yearlings appartiennent à Gérard Augustin-Normand et les deux 2ans qui vont débuter, à l’écurie La Vallée Martigny.

Pourquoi avoir choisi de vous installer à Deauville plutôt qu’ailleurs ?

Au moment de m’installer, j’avais hésité avec Chantilly. Mes premiers plans d’installation étaient d’ailleurs là-bas. Mais Deauville a beaucoup de points positifs. Les pistes sont de bonne qualité. J’étais aussi proche de mon père et son équipe, qui m’ont beaucoup aidée. Les Aigles, c’est certain, sont mythiques dans notre métier, les longues allées dans les bois à Chantilly aussi, mais Deauville, pour un jeune entraîneur comme moi, c’est aussi financièrement plus accessible.

Selon vous, quel est l’aspect le plus difficile de votre métier ?

Je dirais que ce qui est le plus difficile, c’est de consacrer vraiment tout son temps aux chevaux. En tout cas, quand on commence, c’est inévitable et important.

Et l’aspect le plus plaisant ?

Le fait que l’on y consacre justement tout notre temps, notre vie, nos efforts sont récompensés. L’émotion et l’adrénaline que les courses procurent valent tous les efforts du monde !

Comment imaginez-vous les courses dans dix ans ?

J’ai confiance dans les courses. Le chemin sera, certes, long et difficile, mais grâce à la nouvelle génération, je pense que nous devons rester positifs. Nous sommes tous aussi passionnés les uns que les autres, cela va permettre de rebooster notre sport ! Je trouve cela très chouette d’avoir une nouvelle vague d’entraîneurs, de propriétaires. Je pense que notre solidarité, si je puis dire, nous aidera à ramener une nouvelle génération aux courses. http://www.jourdegalop.com/2018/12/special-jeunes-entraineurs-anastasia-wattel-l-emotion-et-l-adrenaline-que-les-courses-procurent-valent-tous-les-efforts-du-monde



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